Souscrire une assurance professionnelle est une étape indispensable pour toute PME. Pourtant, beaucoup d’entreprises tombent dans des pièges coûteux : garanties inadaptées, exclusions dissimulées, ou primes gonflées. Comprendre ces écueils et savoir évaluer ses besoins permet d’économiser du temps, de l’argent et d’éviter de graves déconvenues en cas de sinistre.
Garanties inadaptées : un risque fréquent
Le premier piège réside dans le choix de garanties mal calibrées. Souvent, les dirigeants se contentent d’une formule « standard », sans vérifier qu’elle couvre les risques spécifiques à leur activité. Une agence de communication n’aura pas les mêmes besoins qu’une entreprise du bâtiment : la première doit se protéger contre les erreurs de prestation ou la perte de données clients ; la seconde contre les dommages matériels ou les malfaçons qui peuvent survenir 10 ans après la fin du chantier.
Pour éviter de souscrire des garanties inadaptées, il est nécessaire de dresser un inventaire précis de ses risques opérationnels et réglementaires avant toute signature du contrat. Par ailleurs, il est possible de privilégier une assurance sur mesure, comme Orus, capable d’évoluer avec l’entreprise et son environnement.
Clauses cachées et exclusions : lire entre les lignes
Les exclusions de garantie sont très souvent reléguées en petits caractères. Certains assureurs excluent systématiquement tous les sinistres liés à la sous-traitance, d’autres vont écarter ceux qui sont liés à l’usage de matériels non certifiés, et certains vont jusqu’à omettre tout couverture en cas de cyberattaque. Un chef d’entreprise pressé signe sans mesurer les conséquences, jusqu’au jour où un incident survient.
C’est pourquoi, il faut toujours exiger un exemplaire intégral du contrat et prendre le temps d’en comprendre chaque mention. Cela évite les mauvaises surprises.
Sur-tarification : quand la simplicité coûte cher
Les petites entreprises paient souvent plus cher que nécessaire leur contrat d’assurance PME, faute de comparaison. Certains assureurs appliquent des grilles tarifaires peu transparentes, avec des frais de dossier ou des demandes d’acomptes.
Pour contrer cela, il est recommandé de :
- comparer au moins trois devis ;
- vérifier les franchises et plafonds d’indemnisation ;
- privilégier les acteurs digitaux ou spécialisés dans les PME, plus flexibles sur la tarification et les options.
Choisir le bon contrat selon son secteur
Chaque secteur présente ses propres risques :
- Commerce : privilégier les garanties perte d’exploitation, incendie, vol et responsabilité civile après livraison.
- Numérique : se concentrer sur la cybersécurité, les erreurs professionnelles et la protection des données.
- BTP : inclure obligatoirement la décennale et la RC pro.
Un bon contrat doit évoluer avec votre activité : extension géographique, hausse de chiffre d’affaires, hausse du nombre de salariés… Réviser annuellement ses garanties est un réflexe de gestion sain.
Assurance et gestion des risques : le duo gagnant
Souscrire un contrat d’assurance est indispensable mais, ça ne suffit pas. Une PME doit intégrer la prévention dans sa stratégie : plan de continuité d’activité, formation du personnel, sauvegarde des données, entretien régulier du matériel. Cette démarche proactive peut même réduire la prime d’assurance : certains assureurs récompensant la mise en place d’un plan de gestion des risques.

